Fatigué
Jamais une statue ne sera assez grande
Pour dépasser la cime du moindre peuplier
Et les arbres ont le cœur infiniment plus tendre
Que celui des hommes qui les ont plantés
Pour toucher la sagesse qui ne viendra jamais
Je changerai la sève du premier olivier
Contre mon sang impur d'être civilisé
Responsable anonyme de tout le sang versé
Fatigué, fatigué
Fatigué du mensonge et de la vérité
Que je croyais si belle, que je voulais aimer
Et qui est si cruelle que je m'y suis brûlé
Fatigué, fatigué
Fatigué d'habiter sur la planète Terre
Sur ce brin de poussière, sur ce caillou minable
Sur cette fausse étoile perdue dans l'univers
Berceau de la bêtise et royaume du mal
Où la plus évoluée parmi les créatures
A inventé la haine, le racisme et la guerre
Et le pouvoir maudit qui corrompt les plus purs
Et amène le sage à cracher sur son frère
Fatigué, fatigué
Fatigué de parler, fatigué de me taire
Quand on blesse un enfant, quand on viole sa mère
Quand la moitié du monde en assassine un tiers
Fatigué, fatigué
Fatigué de ces hommes qui ont tué les indiens
Massacré les baleines, et bâillonné la vie
Exterminé les loups, mis des colliers aux chiens
Qui ont même réussi à pourrir la pluie
La liste est bien trop longue de tout ce qui m'écœure
Depuis l'horreur banale du moindre fait divers
Il n'y a plus assez de place dans mon cœur
Pour loger la révolte, le dégoût, la colère
Fatigué, fatigué
Fatigué d'espérer et fatigué de croire
A ces idées brandies comme des étendards
Et pour lesquelles tant d'hommes ont connu l'abattoir
Fatigué, fatigué
Je voudrais être un arbre, boire à l'eau des orages
Pour nourrir la terre, être ami des oiseaux
Et puis avoir la tête si haut dans les nuages
Pour qu'aucun homme ne puisse y planter un drapeau
Je voudrais être un arbre et plonger mes racines
Au cœur de cette terre que j'aime tellement
Et que ces putains d'hommes chaque jour assassinent
Je voudrais le silence enfin et puis le vent
Fatigué, fatigué
Fatigué de haïr et fatigué d'aimer
Surtout ne plus rien dire, ne plus jamais crier
Fatigué des discours, des paroles sacrées
Fatigué, fatigué
Fatigué de sourire, fatigué de pleurer
Fatigué de chercher quelques traces d'amour
Dans l'océan de boue où sombre la pensée
Fatigué, fatigué
Renaud
Solitude à deux....
Papillon
Bonne Année 2010
Bonnes fêtes......
Peinture sur sable
Si vous voulez en voir plus allez sur ce site : http://www.sandfantasy.com/
David Icke “Les enfants de la matrice”
Pour qu’une poignée d’individus puisse diriger et contrôler les masses, quelques structures doivent être en place. Ces structures sont les mêmes qu’il s’agisse de manipuler un particulier, une famille, une tribu, une ville, un pays, un continent ou une planète.
En premier lieu, il faut établir des normes, définir le Bien et le Mal, distinguer le possible de l’impossible, le fou du sage, la mère et la putain. La plupart des gens respectent les normes sans sourciller en raison de l’esprit grégaire qui prévaut depuis des milliers d’années.
En deuxième lieu, il faut rendre la vie impossible à ceux qui transgressent les normes imposées. Le truc le plus efficace pour ce faire est de rendre hors la loi celui qui veut être différent. Ainsi, celui qui danse au son d’un autre violon, qui exprime un point de vue divergent, qui vit autrement que ses voisins devient vite le mouton noir du troupeau. Déjà que le troupeau est conditionné à considérer les normes comme la réalité, son arrogance et son ignorance feront le reste et ridiculiseront ou condamneront celui qui dérange.
L’opinion d’autrui exerce sur ce dernier une pression pour l’inciter à rentrer dans le rang et sert une mise en garde aux brebis qui songeraient à s’égarer.
Un proverbe japonais s’énonce à peu près comme suit : Ne sois pas le clou qui dépasse car il est le premier à recevoir un coup de marteau.La crainte de l’opinion forge une situation idéale pour que les masses se disciplinent d’elles-mêmes et marchent droit. Chacun des moutons devient le chien berger du troupeau, comme si les compagnons de cellule d’un prisonnier qui tente de s’évader cherchaient à le retenir.
Devant une telle situation nous serions tous d’accord pour dire que les prisonniers sont insensés. Les humains agissent de la sorte les uns envers les autres en exigeant de tous qu’ils se conforment aux normes auxquelles chacun obéit aveuglément.
Voici un bel exemple de fascisme psychologique ! Un gendarme de la pensée conformiste est posté dans chaque maison. L’esprit de ces agents non rémunérés est si bien conditionné qu’ils ignorent leur fonction. ” Je n’agis que dans l’intérêt de mes enfants “, les entend-on affirmer. Pourtant, ils ne font que ce qu’on les a programmés à croire comme tel, de même qu’à croire qu’eux seuls ont raison…”
David Icke “Les enfants de la matrice”
Pour en savoir plus:
http://conspiration.ca/livres/enfants_matrice_tome1_2_icke.html
Changer le monde!!!
Ken Keyes Jr est l’auteur de « The Hundredth Monkey », « Le centième singe » [1],
L’histoire vraie d’une fable extraordinaire qui aujourd’hui résonne avec notre destin en tant qu’Humanité.
Une espèce de singe japonais, le macaque japonais ( macaca fuscata ), a été observée à l’état sauvage sur une période de 30 ans.
En 1952, sur l’ile de Koshima, des scientifiques nourissaient les singes avec des patates douces crues en les jetant sur le sable. Les singes aimaient le goût des patates douces, mais trouvaient leur saleté déplaisante.
Une femelle agée de 18 mois, appelée Imo, pensait qu’elle pouvait solutionner le problème en lavant les patates dans un ruisseau tout près. Elle enseigna ce truc à sa mère. Leurs compagnes de jeu apprirent aussi cette nouvelle façon de faire et l’enseignèrent aussi à leurs mères.
Cette innovation culturelle fut graduellement adoptée par différents singes devant les yeux des scientifiques. Entre 1952 et 1958, tous les jeunes singes apprirent à laver les patates douces remplies de sable pour les rendre plus agréables au goût. Seuls les singes adultes qui imitèrent leurs enfants apprirent cette amélioration sociale. Les autres singes adultes conservèrent leur habitude de manger des patates douces sales.
À l’autonne de 1958, un certain nombre de singes de Koshima lavaient leurs patates douces - leur nombre exact demeure inconnu. Supposons que lorsque le soleil se leva un matin, il y avait 99 singes sur l’île de Koshima qui avaient appris à laver leurs patates douces. Supposons encore qu’un peu plus tard ce-matin là, un centième singe appris à laver les patates. Alors quelque chose d’étonnant se produisit !
Ce soir-là presque tous les singes de la tribu se mirent à laver leurs patates douces avant de les manger. Un peu comme si l’énergie additionnelle de ce centième singe créa une sorte « de percée scientifique » !
Mais ce n’est pas tout : la chose la plus surprenante observée par ces scientifiques fut le fait que l’habitude de laver les patates douces se transmit de façon inexpliquée et simultanée à des colonies de singes habitant d’autres îles ainsi qu’à la troupe de singes de Takasakiyama sur le continent qui commençèrent aussi à laver leurs patates douces. C’est ainsi que le macaque japonais fut surnommé le « laveur de patates ». Conscience et masse critique
Cette histoire est remarquable car elle souligne deux points capitaux qu’il nous serait utile de retenir pour notre avenir à court et moyen terme.
Tout d’abord, pour qu’un tel changement soit possible, il ne suffit pas qu’un petit groupe adopte une attitude différente. Il ne s’agit pas ici de la domination exercée par une minorité utilisant la force et la cohercition mais au contraire de l’accession d’un groupe a un niveau de conscience plus élevée [2]. C’est ici la première clé.
Et voici la seconde. Bien que le nombre exact peut varier, ce « Phenomène du Centième Singe » [3] signifie que lorsque seulement un nombre restreint de personnes apprend une nouvelle façon de faire, celle-ci peut devenir partie intégrante de la conscience de toute la communauté. En effet, à un moment donné, si seulement une personne de plus se met à adopter cette nouvelle prise de conscience, son champ d’action s’étend de telle sorte que cette prise de conscience est adoptée par presque tout le monde ! C’est le miracle des deux clés réunies. Notre avenir
Il est naturel de penser que pour changer le monde, il faut qu’au moins la moitié de la population plus une personne y consente. Après tout, nous sommes en démocratie. Mais, et le centième singe est là pour nous le rappeler, les choses ne fonctionnent pas tout à fait ainsi. En vérité, il n’est pas nécessaire que la moitié des gens soit prête. Ce qui est important, c’est que la nécessité d’un changement fasse l’objet d’une prise de conscience d’un nombre suffisant de personnes.
Aujourd’hui, nous sommes engagés dans une course contre la montre. Certains d’entre nous sont prêts à tout au nom de Dieu, du profit, du pouvoir ou pour conserver leur mode de vie aussi inadapté que gaspilleur, même si cela conduit à la fin du monde. A l’opposé, d’autres cherchent avec sincérité des solutions valables aux problèmes humains, sociaux, économiques et politiques de notre planète. Ces derniers incarnent une conscience supérieure de ce qu’est la Vie. A mesure qu’un nombre de plus en plus grand d’entre nous intégrera cette conscience, nous nous rapprocherons de la masse critique. Voilà l’essentiel. C’est une condition que l’humanité peut maîtriser. Pour cela, nous devons nous rassembler et choisir d’évoluer consciemment, dans la cocréation, vers un nouveau monde. Lorsque cette masse critique sera atteinte, les choses changeront de façon soudaine et irréversible et l’Humanité dans son ensemble basculera dans un nouveau paradigme.
Nous avons largement les moyens, depuis quelques décennies, de mettre fin à toute vie humaine sur Terre. Or la coexistence d’une technologie avancée avec une conscience limitée est un mélange dangereux. Sans une prise de conscience planétaire, tôt ou tard la première croisera la deuxième et ce sera probablement le début de la fin.
Notre avenir est entre nos mains à tous, bien plus que nous ne le pensions. Dans un monde où les trois quarts des habitants sont encore confrontés à des problèmes de survie quotidienne et où presque le quart restant s’accroche à ses acquis et ses intérêts propres, il aurait été illusoire de penser rallier la majorité à une prise de conscience plus vaste en conquérant les âmes une à une. Mais avec « le phénomène du centième singe », cela n’est plus impossible.
Au niveau individuel, c’est la prise de conscience qui est la clé. Au niveau collectif, c’est notre nombre. Entre les deux, la masse critique est la solution. Le reste se fera naturellement. Mais nous n’avons pas tout notre temps. La Terre souffre, les humains souffrent et d’autres sont prêts à utiliser notre technologie mortelle pour asseoir définitivement leur domination.
[1] Ce livre est libre de droits d’auteur (copyrights) et le matériel peut être reproduit en tout ou en partie.
[2] A ne pas confondre donc avec la minorité d’hommes qui dirigent la Terre. Même s’ils étaient dix fois plus nombreux, personne ne les suivrait s’ils renonçaient à la force armée et économique.
[3] Il est aisé d’observer le « phénomène du centième singe » car les exemples abondent autour de nous. Quelques exemples : L’Internet, avec la mise en réseau d’ordinateurs, apporte nombre davantages et décuple les possibilités d’utilisation. A partir du moment où un nombre suffisant de sites et de connections ont été crées, le phénomène Internet s’est « embrasé » jusqu’à s’étendre sur l’ensemble de la planète et à bousculer nos vies quotidiennes en quelques années à peine, au bénéfice d’une croissance exponentielle. Idem les téléphones portables, le P2P, la prolifération des criquets au Sahel etc...
Regardez également ce diaporama........... assez parlant!!
Seul l'Amour resta.
L'Amour voulait rester jusqu'au dernier moment.
Quand l'île fut sur le point de sombrer, l'Amour décida d'appeler à
l'aide.
La Richesse passait à côté de l'Amour dans un luxueux bateau.
L'Amour lui dit, "Richesse, peux-tu m'emmener?"
"Non car il y a beaucoup d'argent et d'or sur mon bateau. Je n'ai pas
de place pour toi."
L'Amour décida alors de demander à l'Orgueil, qui passait aussi
dans un magnifique vaisseau, "Orgueil, aide-moi je t'en prie !"
"Je ne puis t'aider, Amour. Tu es tout mouillé et tu pourrais
endommager mon bateau."
La Tristesse étant à côté, l'Amour lui demanda, "Tristesse,
laisse-moi venir avec toi."
"Ooh... Amour, je suis tellement triste que j'ai besoin d'être
seule !"
Le Bonheur passa aussi à coté de l'Amour, mais il était si heureux
qu'il n'entendît même pas l'Amour l'appeler !
Soudain, une voix dit, "Viens Amour, je te prends avec moi."
C'était un vieillard qui avait parlé.
L'Amour se sentit si reconnaissant et plein de joie qu'il en oublia
de demander son nom au vieillard. Lorsqu'ils arrivèrent sur la terre
ferme, le vieillard s'en alla.
L'Amour réalisa combien il lui devait et demanda au Savoir
"Qui m'a aidé ?"
"C'était le Temps" répondit le Savoir.
"Le Temps ?" s'interrogea l'Amour.
"Mais pourquoi le Temps m'a-t-il aidé ?"
Le Savoir, sourit plein de sagesse, et répondit :
"C'est parce que Seul le Temps est capable de comprendre combien
l'Amour est important dans la Vie."
Ne laissez pas entrer la tristesse
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"La fêlure par laquelle la tristesse se faufile
et celle par laquelle
vous aurez laissé entrer
le monde des apparences et des futilités."
( je ne sais pas de qui est cette citation!)
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Je suis aussi là maintenant : http://mesyeux.canalblog.com
Rien que pour vous.........
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Bonne et Heureuse Année
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clique sur le lien puis sur l'oiseau et mettre le son
http://www.jacquielawson.com/preview.asp?cont=1&hdn=5&pv=3147286