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5 février 2006

Une certaine idée de l’amour

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L’amour, une idée ou un sentiment ?

Et si l’amour était une idée à l’origine d’un sentiment plutôt qu’un sentiment brut ?

Et si nous étions amoureux de l’idée que l’on se fait de la personne que l’on aime plutôt que de la personne elle-même ?

Envisageons les conséquences d’une telle confusion, à mon sens il y en a deux principales.

La première est que le sentiment amoureux est beaucoup plus puissant au début de la relation que des années plus tard. Dans les premiers temps de la relation, l’être aimé est en totale adéquation avec l’idée que l’on s’en fait d’ou un sentiment très fort de fusion ou de plénitude. Quelques temps et obstacles plus loin, de petits accrocs sont venus entailler l’idée que l’on se faisait de l’être aimé mais de manière trop superficielle pour remettre en cause la relation, et l’élan des premiers jours est suffisant pour supporter sans douleur ces petits différents.

Les années passant, ces petits accrocs sont peut être devenus des déchirures qui menacent l’équilibre de la relation. Arrive peut être alors, si ce n’est pas déjà arrivé, la volonté de changer l’être aimé pour qu’il corresponde à l’idée qu’il incarne. C’est la deuxième conséquence de l’amour-idée.

A ce stade de la relation, il est possible de reconnaître que l’on s’est trompé et que la relation amoureuse est dans une impasse. C’est un constat d’échec et l’ego n’aime pas les échecs. Il est aussi possible de refuser l’échec et de déployer toute son énergie à vouloir changer son partenaire afin qu’il recolle avec l’idée qu’il doit incarner. L’alternative est peut être alors de prendre conscience de l’idée qui nous anime ou de vouloir à toute force changer la personne. Cette dernière solution tout en ménageant notre orgueil parait aussi plus accessible et plus évidente.

Il est en effet plus aisé de demander aux autres de changer que de changer soi-même en prenant conscience de son idée de l’amour.

Il me parait néanmoins important de prendre conscience de la part d’amour-idée qui gouverne nos relations amoureuses, c’est un premier pas vers une acceptation plus respectueuse de l’autre, vers un amour plus véritable.

source: http://www.cheztom.com/amour-une-certaine-idee-de-l-amour-article98.html

Qu'en pensez - vous?

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Commentaires
E
L'Amour...n'est-ce pas cette petite chose qui nous aide à vivre , à grandir ...à toutes âges?<br /> <br /> Je vais faire relâche comme Maya ....mais tous les commentaires sont remplis de vérités.<br /> La réalité est parfois autre .<br /> <br /> Bisous à toi .
M
ces dernières semaines... Je fais "relâche"...un peu... <br /> Intéressants les étapes ou ° qui conduisent à l'amour universel dont parle Flo...<br /> Bises
V
Je te renvoie à un bouquin fort intéressant sur le sujet "le choc amoureux" d'Alberoni.<br /> <br /> On aime une image ... déchirée par le temps, peut-être ... On aime un être, un tout, et la relation évolue avec le temps ... les sentiments muent ... bien vivants même si différents.<br /> Tendre vers l'Amour durable, c'est passer bien au-delà de l'image que l'on a de l'Autre.<br /> <br /> Merci pour cette réflexion.
F
Je ne sais pas exactement pourquoi mais en lisant ton texte Littlesun, deux choses ont fait écho.<br /> La première est une phrase: "Le plus difficile, c'est de grandir ensemble". <br /> <br /> La seconde est une page lue vendredi ou samedi dans "Le souffle des Dieux" de Werber (P.278-279):<br /> <br /> "Quatre façons d'aimer<br /> Pour les pédopsychologues, il existe quatre degrés dans la notion d'amour.<br /> <br /> Premier degré: "J'ai besoin d'aimer"<br /> C'est le niveau infantile. Le bébé a besoin de caresses et de baisers, l'enfant a besoin de cadeaux. Il demande à l'entourage: "Est-ce que je suis aimable?" et veut des preuves de cet amour. Au premier degré, on demande aux autres pui à "un autre particulier" qui nous sert de référence.<br /> <br /> Second degré: "Je suis capable d'aimer". C'est le niveau adulte. On découvre sa propre capacité à vibrer pour les autres et donc à projeter son affection sur l'extérieur. A fortiori à le concentrer sur un être particulier. Cette sensation peut être bien plus grisante que d'être aimé. Plus on aime, plus on s'aperçoit du pouvoir que cela donne. Cette sensation peut devenir indispensable comme une drogue.<br /> <br /> Troisième degré: "Je m'aime"<br /> Après avoir projeté son affection sur les autres, on découvre que l'on peut la projeter sur soi-même. L'avantage par rapport aux deux degrés précédents: on ne dépend plus des autres, ni pour recevoir leur amour, ni pour qu'ils reçoivent le nôtre. Donc, il n'y a plus de risque d'être déçu ou trahi par l'être aimant ou aimé, et on peut doser cet amour exactement selon nos besoins sans demander l'aide de quiconque.<br /> <br /> Quatrième degré: "l'amour universel"<br /> C'est l'amour illimité. Après avoir reçu de l'affection, projeté son affection, s'être aimé soi-même, on diffuse tous azimuts autour de soi. Et on réceptionne de la même manière son affection. Selon les individus, cet Amour universel pourra être nommé: la Vie, la Nature, la Terre, l'Univers, le Ki, Dieu, etc. <br /> Il s'agit d'une notion qui, lorsqu'on en prend conscience, nous élargit l'esprit.<br /> (Edmond Welles, Encyclopédie du Savoir relatif et Absolu, TomeV)<br /> <br /> Toujours difficile de mettre l'amour dans des boîtes où tout est bien rangé mais... je trouve le concept tentant. Au moins pour réfléchir!<br /> <br /> Bises arc-en-ciel<br /> Flo
P
il se peut, effectivement, que pour bon nombre, ce soit ça, l'amour.<br /> je l'ai vécu une fois, cet amour là, et evidemment il n'a pas tenu.<br /> depuis, j'ai compris que aimer, c'est tout sauf fabriquer l'autre à l'image de ton idéal. et accepter l'autre dans sa totalité ( qualités ET defauts), constitue à mes yeux la base saine d'un terrain où un amour durable peut s'épanouir.<br /> et puis, je me suis rendue compte que passée la folie passionnelle du début, s'installe ensuite un amour plus serein, (mais non moins fort), où la tendresse a remplacé la passion souvent dévastatrice. et j'avoue que le regard de mon homme, débordant de cette tendresse me réchauffe plus longuement que tout autre regard :)
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